Tournées 83-84
Mohammed Bhar (Tunisie)
Chanteur berbère
Mohammed BHAR est né en 1957, dans une petite ville de Tunisie. Il s’initie au luth (el oud) au lycée, et se perfectionne ensuite au Conservatoire de Tunis.
Il se joint en 1978 au groupe six musiciens qui chantent « l’Amour, l’Espoir et la Justice » de leur patrie. Leur participation à divers festivals amène Mohammed BHAR à se fixer à Paris, où il entreprend des études musicologiques et théâtrales. Depuis, il se produit en solo, notamment lors de manifestations de soutien aux peuples opprimés, en France, en Tunisie, mais aussi en Algérie et dans notre pays.
Symbole de la musique arabe traditionnelle, le luth, déjà connu dans l’Antiquité (sous l’influence persane), prit sa forme actuelle dès le Vlllème siècle: c’est l’instrument classique, dit « luth oriental ». Il accompagne le chant classique et occupe une place de choix dans l’orchestre « takht », l’orchestre arabe traditionnel de musique savante, dont le répertoire est constitué de »maquamat », ces formules mélodiques pour l’improvisation un peu semblables aux ragas de l’Inde.
Le takht tunisien s’appelle »aouadah », et est constitué d’un luth, une cithare (qanoun) et deux percussions (darbouka et tar).
Le luth tunisien compte quatre doubles cordes (au lieu des cinq habituelles). C’est un instrument plus petit que le « oud » classique du Proche Orient, à table d ‘harmonie en chêne, et dent le manche est pourvu de frettes.
Auteur-compositeur-interprète, Mohammed PJIAR fait partie de cette génération de chanteurs qui, dans le monde arabe, se refusent au « lavage de cerveau », hélas fréquent dans leur musique populaire. Ses textes refusent les chansons à l’eau de rose, tout ce qui, dit-il, ne touche pas à notre quotidien ».
Charles Loos
Piano Solo
CHARLES LOOS est né en 1951 à Bruxelles. Après de longues études de pIano classique, il part à Berklee. A son retour, il participe à des expériences musicales très diverses avec plusieurs groupes ABRAXIS (1lp), COS (3lp), Jazztrack (Allemagne) , lulverne (1 [P ), entre autres, et accompagne de nombreux solistes, tels que Johnny CRIFFlN, Chet BAKER, avec son propre trio.
Depuis, il affectionne particulièrement les concerts en duo (avec Paolo RADONI, Guy CABAY, Steve HOUBEN), et est devenu un spécialiste du piano solo, qu’il pratique depuis 1977. En 1978, il enregistre son double LP de piano solo »Egotriste ».
Sans chercher à classer à tout prix sa musique, on peut dire qu’elle est d’abord du Jazz, par son aspect largement improvisé et sa pulsation rythmique, rrais ses compositions et leur développement sont loin de renier l’apport harmonique d’un DEBUSSY, les découvertes rythmiques d’un BARTOK, l’humour mélodique d’un SATIE.
Le but du musicien, en présentant cette musique, « sa » musique, est de faire découvrir par les uns, apprécier davantage peut-être par les autres, la musique de jazz par cette approche originale du piano.
Cette démarche didactique se justifie d’autant mieux que CHARLES LOOS enseigne depuis trois ans le piano et l ‘improvisation au séminaire de jazz à Liège.
Christiane Stefanski
Depuis peu, la chanson belge d’expression française (ou doit-on dire la chanson
de la communauté culturelle française de Belgique) a connu un renouveau spectaculaire. Les Philippe ANCIAUX et autres Jacques-Ivan DUCHESNE se sont imposés dans un cocktail réussi de chansons populaires (empreintes ou non de folklore, de tradition, de patois), d’un accompagnement rythmé, »musc1é » même, issu du rock anglais ou des musiques d’Amérique Latine (samba, bossa nova, reggae, salsa … ), et enfin, d’un certain engagement.
Christiane STEFANSKI, qui participa avec les deux chanteurs précités, à l’enregistrement pour l’émission « Il y a folklore et folklore » d’une »Anthologie de la Chanson sociale », n’aime pas cette étiquette de « chanteuse engagée ».
« Pourquoi n’est-on pas considéré comme engagé lorsqu’on tait les injustices de quelque ordre que ce soit ? Il n ‘y a pas de neutralité possible. »
Avant elle, Jacques BREL disait : « Un chanteur engagé, ça ne veut rien dire du tout. Il y a des postiers engagés. »
Christiane STEFANSKI interprète des chansons d’Anne Sylvestre, du CAM (Groupe d’Action Musicale, mais aussi ‘Chanteuse de Variétés », »Le Rock des Fermes » … chansons plus spécialement écrites pour elle, généralement mises en musique par Marc HEROUET, son pianiste-compositeur, qui l’accompagne pour cette tournée, déjà connu aux J.M. pour sa tournée en 1978/79, pour sa participation au quatuor de synthétiseurs Daleth, mais également membre de Wallace Collection, un grooupe de rock aujourd’hui défunt, et cheville ouvrière des « Marc Hérouet’s Ragtime Cats ».
Deux disques sont déjà venus couronner la carrière de Christiane STEFANSKI, dont le le »Pays Petit », sorti en mai 1982, marque son vrai départ. Représentante de la RTBF lors du Festival International de la Chanson de en 1982, elle le Prix de la Presse internationale et le Grand Prix de la
Ville de Spa, avec « J ‘ai le Blues » de Henri Goldman, sacrée »meilleure chanson de l’année ».
Christine Goffinet & Marc Grauwels
Flûte et guitare
Christine GOFFINET est née à Namur et commence l’étude de la guitare à 9 ans. En 1974, elle obtient le premier prix de guitare au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, dans la classe de Nicolas Alfonso, puis se perfectionne auprès d’Alberto Ponce, professeur à l’Ecole Normale de Musique de Paris. En 1980, elle représente la Belgique au IIème Festival International de la Guitare à Liège, aux côtés de guitaristes réputés tels que Alexandre Lagaya, Oscar Caceres, Narciso Yepes … , puis se produit plusieurs fois aux U.S.A., et notamment, au Carnegie Recital Hall, à New-York. En 1981, Christine GOFFINET suit le cours de maîtrise du guitariste cubain Leo Brouwer. La mêne année, elle crée en Belgique un centre international de vacances musicales et sportives, pour les jeunes (Music & Sports, asbl), et enregistre un premier disque, consacré à Paganini. En 1982, Christine GOFFINET donne son premier récital à Londres, où elle est invitée à retourner prochainement, ainsi qu’à Edimbourg, et remporte brillamment le concours organisé dans le cadre du carrefour mondial de la guitare, à Fort de France (Martinique).
Nombreux sont les pays qui réclament à présent cette Jeune artiste (Angleterre, France, Suisse, Italie, Allemagne, Vénézuéla, Etats-Unis, Australie …)
Christine GOFFINET se produit régulièrement dans des ensembles de musique de chambre, comme soliste avec orchestre, ainsi que lors d’émissions à la radio et à la télévision.
Elle est également professeur de guitare à l’Académie de Musique d’Uccle, depuis 1972.
Marc GRAUWELS est né à Ostende, en 1954. Après des études musicales en Belgique, il se perfectionne avec James Galway et Christian Larde, à Paris. Soliste de l’Orchestre Symphonique de la IlIBF, il occupa la place de soliste à l’opéra National.
IL s’est déjà produit dans de nombreuses tournées à l’étranger, tant en soliste qu’en musique de chambre, et a participé à de très nombreux enregistrements pour diverses stations européennes de Radio et de Télévision.
Il a réalisé plusieurs enregistrements de disques, entre autres avec le Trio Baroque et Jean Marc Rollez, qui ont été unanimement accueillis par d’excellentes critiques.
Ces deux musiciens talentueux présenteront des oeuvres de G. Sanz, C.Ph.E. Bach, Mozart, Debussy, Villa-Lobos, Bartok, mais aussi de Ravi Shankar ( »Matin enchanté », pour flûte et guitare) et du jeune guitariste belge Philippe Lemaigre (Souvenir des Antilles), dans un programme de pièces inspirées par des musiques traditionnelles, d’Europe et d’ailleurs.
Le duo a déjà effectué des animations pleines de succès, aux J.M. du Brabant wallon, présentant chaque fois un programme différent, avec Un accent porté sur les possibilités sonores (= musicales) de chaque instrument.
Guildall String Ensemble (Angleterre)
Orchestre de chambres
Violons: Robert SALTER {concertmeister}, Briony SHAW, Christopher TOMBLIN, Jane CARWARDINE, Karen JAMES, Gillian KENT
Altos: Clare FINNIMORE, Emma SHEWELL, Benjamin BUCKTON
Cellos: Jane FENTON, Anitra DREYFUS
Contrebasse : Mary SULLY
Clavecin : Linda ANG;
Conseiller musical : David TAKENO {directeur de la section « cordes » de la Guildhall School of Music and Drama de Londres}
Le GUILDALL STRING ENSEMBLE a été formé en septembre 1981 et est dirigé par David TAKENJ, professeur de violon et d’alto, et directeur de la section des cordes à la Guildhall School of Music and Drama.
L’ensemble s’est produit régulièrement partout en Grande-Bretagne depuis sa formation, et a aussi donné de nombreux concerts dans les écoles, qui ont reçu un accueil très enthousiaste.
Il s’est produit fréquemment à la BBC.
En mai 1982, le GUILDALL STRING ENSEMBLE a obtenu le prix de la Ligue Royale d’Outre-Mer et le Trophée Miller, et joué au Queen Elisabeth Hall de Londres.
Il a obtenu le prix du disque Ivan Suttow, sponsorisé par BP (British Petroleum)
En septembre 1982 {soit 1 an seulement après sa création !), sponsorisé par le British Council et le Trust Leche, le GUILDALL STRING ENSEMBLE se rendit à Belgrade, au douzième Concours international des Jeunesses Musicales, et y reçut le premier prix dans la catégorie « orchestres à cordes » (c’était le premier concours dans cette discipline organisé par les J.-M.).
Leur prestation eut un tel succès, qu’ils reçurent également le prix du public.
Tous les membres de l’ensemble viennent de la Guildhall School of Music, et leur ambition est de continuer de jouer comme ensemble professionnel.
Le disque qui récompense le premier prix de l’ensemble à Belgrade, comporte lm Concerto Grosso de HAENDEL, l’opus 6 nO 11, lm des chefs-d’oeuvre du genre, une »Petite Musique pour Cordes » du compositeur anglais Michael TIPPETT {né en 1905} et la »Nuit transfigurée » {Verklärte Nacht} d ‘Arnold SCHOENBERG.
Jean-Claude Watrin
Chanson
En 1979/80, Jean-Claude WATRIN nous avait chanté la Gaume, son pays natal. Il revient aux J.M. dans un programme composé de chansons anciennes et nouvelles, qu’il a intitulé »VISAGES ».
Parmi les visages présentés, nous retrouvons ceux des gens venus d’ailleurs: « Les Déracinés » : « Ils viennent de Jordanie, du Maroc, de Turquie, enfin, d’autres planètes … » ou »François l’Indien » ; « T’es venu d’un pays où les saisons font du chambard… « (paroIes de Claude Raucy)
ou ceux des gens de chez nous :
Clément Colas, ou « Jean-Baptiste », ou « Le Mange Bulles » :
Ma vie est bien trop terne
Je préfère les westerns
Je fais des scénarios
Loufs mafs et rococo (paroles de J. Collignon)
Jean-Claude WJ.1RIN chante aussi des visages intimes Marie-l-Hélène », ou Bubble-gum » :
‘Marie-Hélène, elle a un coeur grand comme ça
Mais ma tendresse, elle est souvent dans l’coma…)
Et, pour terminer, un auto-portrait tout nouveau, intitulé « Des mots d’Amour » : Même si le vent tourne,
si les dieux se détournent,
Je vivrai debout,
Je me battrai comme un fou … »
En 1977, Jean-Claude WATRIN avait reçu le Grand Prix de la Chanson Wallonne : c’était l’époque de son premier 33 tours: Chansons pour la Gaume, qui exprimait, dans le dialecte du pays, son attachement à la terre.
Depuis, les thèmes de ses chansons ont évolué vers une plus grande universalité: l’adoption du français était donc une étape nécessaire, couronnée récemment par des concerts à Paris et la participation à une émission d’Antenne 2 :
Pour ce faire, Jean-Claude WATRIN était accompagné par ses musiciens réguliers, au nombre desquels figuraient Paul ELIAS et Jean-Didier VANDER VORST : ce sont eux qui l’accompagnement lors des animations, et qui, grâce à un attirail de guitares très complet, fourniront un support harmonique à la palette sonore très étendue.
L'Ecole d'Orphée
Quatuor (2 violons, violoncelle, clavecin)
Simon HEYERICK, violon
Yves MERCKX, violon
Philippe FRANCUS, violoncelle
Guy DELVAUX, clavecin
Il n’est pas aisé de présenter l’ECOLE D’ORPHEE autrement qu’en termes, relativement vagues, d’ « ensemble de musique baroque ».
« Quatuor » ferait trop penser à la formation, que nous connaissons fort bien, de deux violons, un alto et un violoncelle, et qui est par ailleurs inexistante en musique baroque.
L’appellation « trio baroque » correspondrait mieux au répertoire de l’ECOLE D’OPRHEE, qui consiste, pour la plus grande partie, en des Sonates en trio, mais l’ensemble compte quatre membres !
Cette énigme d’interpréter des Sonates en trio à quatre provient d’une habitude pendant la période baroque (1600-1750) de jouer la partie de basse à plusieurs instruments, partie qui se nomme »basse continue », et qui est omniprésente, autant dans la musique d’ensemble (vocale ou instrumentale), que dans celle d’orchestre (un peu comme la guitare basse dans le pop, ou la contrebasse dans le jazz).
L’histoire de la Sonate, parallèle à celle de la basse continue, couvre donc une période de 150 années.
La sonate était entendue dans les églises (pendant ou en dehors des services), à la cour (pour agrémenter les réunions), ou autour des foyers (au grand plaisir des dilettantes).
Au XVIIème siècle, le choix des instruments se limitait le plus souvent à deux violons et la basse continue; après 1700, surtout en France et en Allemagne, les flûtes (à bec ou traversières) ou les hautbois formaient une alternative fréquente, malgré la préférence des compositeurs pour l.es violons, ceci à cause de leur étendue, leur grande agilité et leurs possibilités expressives avoisinant celles du chant.
Sachons que pendant toute l’époque baroque, la forme musicale la plus estimée était l’opéra, (par exemple VIVALDI n’en écrivit pas moins de 45 ! )
Mathias Spaeter (Suisse)
Musique Classique et Baroque
La guitare, instrument de cour, instrurment populaire : c’est cette dichotomie que son histoire illustre particulièrement.
Matthias SPAETER présentera la guitare, mais aussi le luth renaissance et le chitarrone.
Tout d’abord, à tout seigneur, tout honneur, le luth, introduit en Espagne par les Maures {el’ud – wood -, le bois, en arabe} : il acquiert sa forme de demi-poire au XIVème siècle, et ses 5 ou 6 doubles cordes à la fin du XV »eme. Le manche était pourvu de frettes mobiles, qui permettaient d’accorder selon les « tempéraments » à l’usage à cette époque. C’est le luth médiéval, instrument monodique, qui se joue avec un plectre. Son répertoire est constitué, soit de danses monodiques, soit de musique vocale {dans laquelle il remplace une voix}.
Le luth renaissance apparaît au XVlème siècle; il sera l’instrument privilégié de cette époque, suscitant un répertoire très riche, que l’on commence à redécouvrir. Pincé avec les doigts, pourvu d’un manche plus large que son prédécesseur, il permet un accompagnement plus riche en nuances.
Pourtant, l’évolution de la monodie poussa les luthiers italiens à développer un instrument plus sonore, ayant un registre de basses plus étendu. C’est ainsi qu’après l’apparition de la famille des archiluths en Italie, à la fin du XVlème siècle, naquirent le chitarrone et son frère français, le théorbe. Il s’agit en fait d’un luth, auquel
on a ajouté un second manche afin de pouvoir tendre des cordes plus longues, produisant donc un son plus grave. Monté avec des cordes métalliques, cet instrument à la sonorité puissante pouvait alors aisément remplacer un clavecin {certains chitarrones dépassaient une longueur de deux mètres !}
La guitare, face à ces instruments sophistiqués, fit longtemps figure de parente pauvre. L ‘Espagne, pourtant considérée comme le berceau de l’instrument, lui préféra longtemps la vihuela, à la caisse plus volumineuse et aux cordes plus nombreuses.
Le XVlllème siècle vit la disparition de ces divers instruments au profit, d’une part, du clavecin, et d’autre part, de la guitare dite « classique », qui était, à peu de choses près, ce qu’elle est aujourd’hui.
Matthias SPAETER est né en 1957 à Genève. C’est dans cette ville qu’il commença, encore très jeune, l’étude de la guitare, et poursuivit ensuite sa formation avec des études musicales compIètes. Après -avoir obtenu son diplôme professionnel, il termine ses études de guitare au Conservatoire de Musique de Fribourg avec un premier prix de virtuosité {1977}.
Particulièrement intéressé Par la musique ancienne, il entreprend également l’étude du luth renaissance et du chitarrone, afin de pouvoir interpréter cette musique sur l ‘instrument pour lequel elle a été composée.
En plus de ses récitals, il Participe à de nombreux concerts de musique de chambre, tant au luth qu’à la guitare. Il a également participé à la représentation d’opéras baroques, tels l’ŒFFXJ, l’INCORONAZIONALE DI POPPEA {Monteverdi}, ERCOLE AMANTE (Cavalli). Il enregistre régulièrement pour la radio et a déjà collaboré à l’enregistrement de plusieurs disques {Passion selon St Jean, Ode funèbre de Bach, et des madrigaux de Monteverdi}.
Depuis 1974, il enseigne la guitare au Conservatoire de Musique de Fribourg {Suisse}.
Patrick Lenfant & Jean-Pierre Peuvion
Clarinette, synthétiseur & Co
- Patrick LENFANT :
professeur de musique électronique au Conservatoire royal de Musique de Liège responsable du Studio de Musique électronique du Centre de Recherches Musicales, Liège Compositeur de »Musiques mixtes »
- Jean-Pierre PElNICN :
pratique et enseigne la musique contemporaine à l’Ensemble Musique Nouvelle, au Conservatoire Royal de Musique de Liège
aventurier des espaces musicaux intercontemporains et les perspectives expressives interdisciplinaires
fonda, avec Irène JARSKY {vocal}, Garrett LIST {trombone}, Frédéric RZEWSKI {piano} et Patrick LENFANT {synthétiseur}, l »‘ART MIX ENSEMBLE »
Un texte destiné aux élèves sera envoyé au préalable aux responsables des animations. Il exposera de façon claire les points techniques fondamentaux qui sous-tendent une appréhension profonde de cette séance. Celle-ci, ainsi déchargée de son poids informatif, sera consacrée, dans sa majeure partie, à l’écoute « live » de différents types de musiques mixtes.
Patrick LENFANT : synthétiseur et misique électro-acoustique
Jean-Pierre PEUVION : clarinettes {piccolo, si bémol, alto, basse, contrebasse}
Quatuor de clarinette de la Communauté Française
Guy CHAVATE, clarinettes en si bémol et mi bémol Christian CHARDON, clarinette basse
Jacques DEFREZ, clarinette en si bémol et en la Georges DElAUNJIS, clarinette en si bémol
Quatre virtuoses, hautement diplômés, tous professeurs, qui à l’Académie, qui au Conservatoire, se consacrent à la diffusion de la musique pour quatuor de clarinettes, et plus particulièrement de la musique belge contemporaine. De nombreux compositeurs ont déjà écrit pour cette formation : Jacques LEDUC:, F. CONSTANT, W. MORTIER, M. MITEA, C. SICQUET, R. WILLOCQ …
Bien que de formation récente, le Quatuor s’est produit un peu partout dans le pays, notamment lors du Centenaire d’Adolphe SAX (St Ghislain, Sirault, Auderghem), des Festivals d’été de Bruxelles et de Saint Hubert, du Congrès mondial du saxophone, de la Biennale de la Musique belge, ainsi qu’à la RTBF.
Son répertoire, du baroque à nos jours, comprend Bach, Haendel, Beethoven, Schubert, mais aussi des oeuvres de compositeurs contemporains de la francophonie: compositeurs québécois, français et belges sont ainsi représentés : DESPORTES, QUINET, DUBOIS, MAES, MICHA, …
Le quatuor nous est recommandé par les J.M. de Mons, pour lesquelles il a réalisé des animations, tant dans le secteur primaire que dans le secondaire.
Sax Plus (Canada)
Quatuor de saxophones
Instrument destiné au cirque, ou à l’orchestre symphonique ? C’est un »bois », cet instrument tout en métal ? ou un cuivre, cet instrument pourvu d ‘un bec, d ‘une anche et de clés, comme la clarinette, et d’un tuyau conique, comme le hautbois?
Le saxophone est un instrument hybride, ce qui occasionna de nombreux procès et problèmes à son inventeur, le dinantais Adolphe S4X. Sa première apparition au concert fut chahutée, mais défendue par rien moins que BERLIOZ (qui venait de publier son « Traité de l’Instrumentation »), ROSSINI et MEYERBEER. .
Cependant, il disparut de l’orchestre à peu près complètement pendant 50 ans, au profit des formations militaires. Un saxophoniste français, Marcel MILE, résolut de changer cet état de choses, en créant Wl quatuor de saxophones qui s produit dans de nombreux pays. Plus d’un compositeur s’est intéressé à ces instruments (la famille des saxophones compte 7 membres, mais seuls le soprano, l’alto, le ténor et le baryton sont utilisés couramment) : Richard S1RAUSS (Symphonie Domestique), Claude DEBUSSY (Rhapsodie pour saxophone et orchestre), Maurice RAVEL (Boléro), Darius MILHAUD (La Création), Pierre BOULEZ, Luciano BERIO..
Fondé en 1975, le quatuor de saxophones SAX PLUS réunit quatre jeunes musiciennes de grand talent, toutes diplômées de la Faculté de Musique de l’Université McGill. Elles se sont fixé pour but de donner une dimension nouvelle à cette formation instrumentale. Il en résulte un répertoire riche, original et diversifié qui séduit tous les publics, mélomanes avertis ou non, jeunes et moins jeunes.
SAX PLUS a déjà une solide expérience professionnelle, puisqu’il s’est produit en concerts à travers le Québec et le Nouveau Brunswick, grâce à une tournée des Jeunesses Musicales du Canada. Il a également animé de nombreux ateliers dans les écoles.
En 1978, il obtenait un brillant premier prix au Concours de Musique du Canada et, en 1980, la même récompense au Concours de Musique du Québec. On a aussi eu l’occasion de l’entendre plusieurs fois sur les ondes de Radio Canada.
SAX PLUS présente un programme varié, interprété avec maîtrise : de la musique originale pour quatuor de saxophones, des transcriptions de BACH, MOZART, HAENDEL, RAVEL, DEBUSSY, de la musique de jazz, de la musique populaire et contemporaine.
Sunayana (Inde du Nord)
La danse KATHAK est un art très ancien, c’est peut-être la première danse à avoir été régulièrement pratiquée en Inde.
Pendant la période mongole (XVIè siècle), le style KATHAK (dut se plier aux goûts des princes : ce qui était une simple danse religieuse fut transformé en art de divertissement, très technique et complexe.
Par contre, les interprètes KATHAK de la région du Rajasthan, n’ayant pas subi la domination mongole, conservèrent le style original intact. .
C’est ainsi qu’il y a 400 ans, SHRI JANKI PRASAD sanscritiste érudit, quitta Bihaner pour Benares, où il amena la tradition originale de l’art KATHAK.
Ses descendants, depuis 13 générations, ont préservé le précieux héritage jusqu’à nos jours.
SUNAYANA est disciple de SHRI HAZARILAL, qui étudia l’art KATHAK avec un disciple d’un descendant direct de JANKI PRASAD : elle représente donc le style KATHAK le plus pur, le plus fidèle à la tradition.
Elle commença la danse dès son enfance. Après avoir obtenu le titre de »Bachelier en Arts » de l’Université de Poona (Inde), elle entama une carrière professionnelle qui dure depuis plus de 15 ans, et au cours de laquelle elle a parcouru l’Europe et l’Asie. .
Elle dirige le département KATHAK à l’université »Bharatiya Vidya Bhavan », à Bombay. Elle est considérée canne la représentante la plus éminente de son art.
Elle sera accompagnée par HAZARIlAL, son mari, à la tabla, et par un chanteur, S41YA NARAYAN.
Thierry Smets
Orgue
L’orgue est un instrument à vent et à clavier, dans lequel l’émission du son est produite par des tuyaux de taille, de forme et de structure diverses. Ses parties principales sont: sa traction (mécanique, pneumatique ou électro-pneumatique) , commandée à partir de la console, sa soufflerie et ses tuyaux rangés en jeux de sonorités diverses, et en plans sonores équilibrés. Cette définition ne saurait être plus précise, car il n’existe pas un instrument type, qui serait l' »orgue » par excellence. Un orgue est la résultante d’une région, d’une époque, donc d’un environnement culturel, associé au génie particulier d’un facteur d’orgue.
Pourtant, on a parfois rêvé d’un orgue absolu, d’un orgue qui réunirait en un seul instrument les qualités et les possibilités de plusieurs époques. Cette ambition de faire l’orgue de synthèse, apte à tout jouer et capable de transcender époques et styles, a donné naissance parfois à des instruments intéressants. Mais cette ambition n’en reste pas moins aussi étrange que celle d’un ébéniste qui voudrait faire un fauteuil qui serait à la fois: Renaissance, Restauration, Empire et Modern Style.
« extrait du »Dictionnaire de l’Orgue »
Thierry SMETS est né à Bruxelles en 1956 et est aujourd’hui titulaire des grandes orgues de l’église St Pierre et Paul à Châtelet.
Très jeune, il poursuit des études musicales en parallèle avec l’enseignement général, et, depuis l’âge de 18 ans, il se consacre entièrement à la Musique Classique.
Défenseur acharné du patrimoine artistique, il recherche, avant tout, l’authenticité dans l’interprétation des oeuvres. Son principal souci est d’adapter au mieux son programme à l’instrument qu’il joue. Ses voyages et concerts lui ont souvent permis de s’imprégner sur place des différentes esthétiques des orgues, propres à chaque région et à chaque période de l’histoire de la musique.
Thierry SMETS est aussi un passionné d’improvisation. Il va régulièrement à Paris écouter et voir jouer les maîtres qui poursuivent la tradition de l’art de Marcel DUPRE, pour qui tous les organistes ont une profonde admiration.
A côté de sa carrière d’interprète, Thierry SMETS est également professeur d’orgue, d’harmonie écrite et pratique.
L’orgue est un instrument qui contribua beaucoup au développement des techniques d’écriture musicale de la plupart des époques. sa littérature est vaste et très abondante.
Thierry SMETS interprète en concert de la musique de Bach, Buxtehude, Mozart, Reger, Mendelssohn, Couperin, Franck, Tournemire, Vierne, Dupré, J. Alain, Messiaen … maîtres anciens anglais et français …
Le choix des oeuvres, pour établir un programme, dépend de l’esthétique de chaque orgue. Même un petit instrument de quelques jeux peut avoir une littérature qui lui convient particulièrement.
Trio à cordes Sofia (Bulgarie)
Trio à Cordes
Vassil VALTCHEV, violon
Dragomir ZAHARIEV, alto
Ioncho Bairov, violoncelle
Le Trio à cordes SOFIA, de la Radio-Télévision Bulgare, est composé de trois des membres du Quatuor à cordes du même nom.
Ce quatuor {avec Gueorgui Tilev comme second violon} a été créé en 1973. Depuis, il a réalisé plus de 50 enregistrements d’oeuvres d’un couvrant différentes époques.
A l’occasion de diverses tournées européennes, le quatuor a été lauréat aux Concours internationaux de Colmar (1978) et d’Evian (1980), où il a également remporté le prix spécial de la meilleure interprétation de musique française {quatuor de DEBUSSY}.
Enfin, il a décroché deux fois le prix spécial de l’Union des Compositeurs bulgares, qui lui ont dédié un grand nombre de leurs oeuvres.
En tant que premier violon du quatuor « Valtchev », Vassil VALTCHEV a été lauréat des Concours internationaux lachino {Rome, 1974} et Léo Weiner {Budapest, 1978}, où il a remporté le prix spécial de la meilleure interprétation d’une oeuvre de Bela BARTOK.
Pour sa tournée aux J.M., le trio à cordes SOFIA propose un programme composé d’oeuvres classiques et romantiques:
un des chefs d’oeuvre du genre : le Divertimento en mi bémol majeur, de W.A. MOZART (un Trio-Mouvement, de Franz SCHUBERT, et 1e Trio opus 9 n° 1, de L. van BEETHOVEN.
En ce qui concerne les concerts scolaires, le trio jouera des extraits de ces oeuvres.
Tubapak
Quintette de Tubas + percussions
Marc STECKAR, tuba ténor (euphonium, en si bémol)
Christian JOUS, tuba ténor et tuba contrebasse
Daniel LANIREAT, tuba contrebasse
Michel GODARD, tuba baryton (tuba en fa)
Alain IDICHAUX, drums, percussions
Un disque, et la consécration, c’est l’exploit du STECKAR TUBAPAK: le Prix Boris Vian de l’Académie du jazz lui fut décerné en 1982 pour « In digital mood », parut sur disque JAM.
Curiosité d’abord, pour cette formule inédite : un quatuor de tubas, accompagné uniquement par un percussionniste !
Mais le propos de Marc STECKAR est uniquement musical (ce n’est pas une »visite au parc d’attractions, département éléphants à pistons ») : le disque fait la part belle à un jazz très arrangé, très écrit (trois des »mastodontphonistes » sont des premiers prix de Conservatoire), qui n’est pas sans rappeler – c’est la meilleure des références! – le célèbre nonette »Birth of the Cool » de Miles DAVIS (1949).
Le côté un peu sage de ce premier essai disparaît avec la parution, début 1983, de « Suite à suivre ». La sonorité s’est, si possible, encore élargie: c’est maintenant aux grands ensembles de Gil EVANS qu’on peut penser: une musique plus moderne, des excursions vers le free et la musique contemporaine (des compositeurs comme Martial SOLAL
ou Patrice CARATINI contribuent au répertoire).
La personnalité du groupe s’étant affinée, les morceaux se sont allongés, laissant transparaître l’humour (les sons graves ne sont pas pour autant lugubres !) et le plaisir de jouer.
Nul doute qu’après une évolution si rapide, on puisse encore attendre beaucoup de grandes choses du STECKAR TUBAPACK.
Jean-Didier Vander Vorst & Paul Elias
Duo guitares acoustiques
Le Noir du Sud des Etats-Unis et le blues, le poète brésilien, le gitan andalou et le flamenco: la guitare, facile à transporter, qui permet de s’accompagner rapidement, était toute désignée pour se faire le support de nombreuses cultures musicales. Parallèlement à la guitare classique, au propre, et à la guitare électrique, qui est un instrument sensiblement différent, une troisième guitare (appelons- la, faute de mieux, « acoustique ») s’est infiltrée à tous les niveaux des musiques populaires : le modèle plus connu est celui de la guitare « folk », au manche plus long, à la caisse plus volumineuse que la guitare classique, mais surtout montée de cordes d’acier (la guitare classique, ou espagnole, est montée de cordes en nylon), mais il existe également des guitares dites brésilienne, country, 12 cordes, ou arch-top (jazz), qui entrent dans la même catégorie.
Programme : Evolution et fusion des musiques pour les guitares acoustiques
– le style musette (tel celui pratiqué par le groupe Rum, par exenple), et sa »perversion » vers le jazz, dont le grand exenple est Django Reinhardt
– les musiques latino-américaines, folkloriques, ou dérivées du classique, au Brésil Baden Powell), en Argentine (Astor Piazolla), à Cuba (Léa Bouwer), etc …, et leur intégration dans les musiques actuelles
– le ragtime (Scott Joplin) et l’évolution des musiques noires américaines
– enfin, la fusion de ces styles, .telle qu’elle se présente dans la musique de John Abercrombie (guitare »acoustique ») et Ralph Towner (guitare « classique »), musique encore peu connue, mais qui a valeur d’exemple dans certains courants musicaux actuels. C’est une musique aux formes précises, à l’écriture élaborée, maiis qui laisse cependant la part belle à l’improvisation.
C’est en accompagnant des chanteurs (A. Bialek, J.C. Watrin, Jofroi, P. Louka ..•) que Paul ELIAS et Jean-Didier VANDER VORST se sont rencontrés.
Paul ELIAS, guitariste de jazz et arrangeur, a fait partie du groupe Abraxis avec Charles Loos. Il jouera principalement sur guitare acoustique (à cordes d’acier, donc). Jean-Didier VANDER VORST a un solide bagage classique; il joue sur un instrument à cordes de nylon, propre à restituer les nuances des classique, bien sûr, mais aussi latins ou flamenco.
Le mélange des sonorités constitue un intérêt incontestable de la formule instrumentale proposée.
Paolo Radoni & Gilles Daems
Duo guitares électriques
Paolo RADONI a déjà effectué avec succès deux tournées, en duo, pour les J.M. (79/81), ainsi qu’une tournée limitée au Brabant Wallon, en quatuor (printemps 82). C’est d’après ces expériences qu’il propose trois programmes différents, avec un nouveau partenaire et deux nouveaux instruments, la basse électrique et la batterie électronique; il est ainsi à même de présenter l’orchestre de studio de base, celui quI est derrière bien des productions commerciales, telles le disco, le rock, le reggae.
C’est pourquoi l’animation sera une présentation (et éventuellement une synthèse) des différents courants de la musique »populaire » : jazz, rock, blues, et les »nouvelles » musiques: reggae, funk, salsa, etc…, à travers la guitare électrique, ses accessoires et ses stylistes (le rock, contrairement au jazz et à la musique classique, a évolué autour d’un instrument soliste unique) : Jimi HENDRIX, Carlos SANTANA, Eddie VAN HALEN, pour être des grands succès populaires, n’en sont pas moins des artistes complets, innovant souvent révolutionnairement la technique de l’instrurment.
L’animation sera centrée (à la demande de certains enseignants) sur le jazz, avec un accent porté sur les guitaristes compositeurs. En effet, les années 70 ont marqué un certain recul de l’improvisation : il manquait un nouveau génie de la stature d’un PARKER, d’un DAVIS ou d’un COLTRANE. Il en a résulté une réévaluation de l’écriture, illustrée par exemple par Keith JARRET et Amando ‘Chick » COREA. Au niveau des guitaristes, l’influence grandissante d’un Jim HALL, qui n’a rien du »virtuose croqueur de notes », n’est pas sans rapport avec son choix de thèmes et ses compositions, teintées de l’éducation classique qu’il reçut en ce domaine. Wes MONTGOMERY et JIMMY RANEY, certainement les deux guitaristes be-bop les plus influents, furent également des compositeurs féconds.
La nouvelle génération de guitaristes, souvent porteurs de diplômes, influencés par le rock, s’est également fait remarquer dans ce domaine (John MCLAUGHLIN, Pat METHENY et John SCOFIELD en sont trois exemples révélateurs).
L’animation III est la formule musique non stop : il s’agit donc proprement du « concert à l’école ». Elle suppose compositions et arrangements plus fouillés, plus personnels aussi. Cette formule s’adresse aux élèves des classes ou à ceux qui ont déjà reçu une animation sur la guitare électrique.
Il est inutile de présenter Paolo RAIXBI, dont le nouveau disque doit paraître incessamment.
Gilles DAEMS tâte d’abord de la clarinette à l’Académie, puis se passionne pour la
guitare lorsqu’il découvre le rock. Le jazz vient plus tard, lors de divers stages à
Dworp, aux Lundi s d ‘Hortense, suivis d’un an au Séminaire de Jazz au Conservatoire de Liège. Il a ainsi l’occasion d’étudier avec, outre Paolo RADONI, John THOMAS Serge LAZAREVlCH, Philip CATHERINE et Pierre VAN DORMAEL. Depuis 2 ans, il s’est mis à la basse électrique, qu’il a eu l’occasion de pratiquer, comme la guitare, dans des orchestres de blues, de jazz, de rock, etc…
André Klénès & Arnould Massart
Duo basses
Ces deux jeunes musiciens se proposent de nous présenter toutes les facettes de leurs instruments, relativement méconnus, relégués qu’ils sont à l’arrière-plan, où ils posent la fondation harmonique et (dans le cas du jazz et des musiques populaires, rythmique, indispensables à toute musique).
L’animation est structurée en trois parties.
1° Une présentation de l ‘évolution du rôle de la basse, depuis la technique classique de la contrebasse enrichie par les apports du jazz, jusqu’à l’usurpation d’une partie de son univers par la nouvelle venue guitare basse, qui, à son tour, se verra dangereusement menacée par le bass-line.
2°Une introduction aux possibilités techniques inhérentes aux divers instruments présentés (contrebasse, basse électrique, basse fretless, bass-line …) en relatio, avec l’influence de différentes tendances musicales (jazz, musique comtemporaine, rock …). On en profitera également pour montrer aux jeunes les différents « effets » couramment employés de nos jours, que l’on utilise pour altérer le son de l’instrument.
3° Une tentative – par l’interprétation de morceaux choisis – de rehausser le statut de ces instruments et de mettre en valeur les possibilités et les registres d’émotion dont ces instruments sont capables.
Les illustrations musicales seront puisées dans le répertoire de la musique contemporaine, du jazz, du funk, du rock …On aura l’occasion de présenter des pièces comme des blues, des inventions à deux basses, également, par exemple, des bossas novas dans lesquelles la basse fait figure de soliste, voire des extraits d’oeuvres contemporaines valorisant le rôle de la basse.
André KLENES a été formé comme bassiste par John Clayton, Wilbur Little et Jean- Louis Rassinfosse. Dans sa carrière, déjà impressionnante, il a eu l’occasion d’embrasser divers styles musicaux : on le trouvait déjà en 1973 avec Memphis Slim, ensuite on l’entendra dans diverses combinaisons, notamment aux côtés de Chet Baker, Michel Grailler, Peter Grossman. Plus tard, ce furent les associations avec les grands du jazz belge, les Houben, Loos, Cabay, voire les Lazarevitch ou Luxion. Actuellement, André
se perfectionne dans le domaine de la musique brésilienne, avec Delis Alves, Fernando Costa ou Stéphane Martini (cf Sao Joao). Il participe aussi à un trio de recherche, avec Jean-Luc Manderlier et Michel Bergmans. En outre, André KLENES accompagne régulièrement André Bialek et a récemment fait une entrée remarquée au sein du groupe Julverne. Il est un de ces musiciens qui brillent moins par leur éclectisme que par la multiplicité de leur talent, et qui ont su, en toutes circonstances, s’intégrer à des styles aussi divers que le blues, la samba, la chanson, la musique classique, et, bien sûr, le jazz.
Arnould MASSART a tout d ‘abord fait des études de piano: après avoir obtenu une licence en langues germaniques, il poursuivit des études d’harmonie et de composition au Morley College de Londres, ainsi qu’avec Maurizio Kagel et Paul-Baudouin Michel. Entretemps, il avait déjà eu maintes occasions de toucher d’autres instruments, comme la guitare ou la basse, qui lui fut enseignée par Wilbur Little, et N.H.O. Pedersen. Il enseigna à son tour le solfège et la basse aux Lundis d ‘Hortense et, sporadiquement, au Séminaire du Conservatoire de Liège. Actuellement, il est surtout connu comme compositeur-arrangeur travaillant pour Jofroi, Claudine Dailly, le BRT Jazz-Orkest, ou concevant des musiques de scène pour le théâtre. Il se produit cependant régulièrement aux côtés de Deli Alves, Fernando Costa, Charles Loos, Guy Raiff, Mimi Verderame, Nicolas Fizsman … Arnould MASSART a pratiqué des styles aussi divers que le rock, la musique contemporaine, le jazz ou les variétés; il s’enrichit et se félicite de leurs apports mutuels.
Grupo de Musica Antigua de Bilbao (Espagne)
Octuor
Mario ClAVEU
Guadalupe L. CASTEW
Pilar CARRANZA
Jose Luis ORMAZABAL
Begona AMEZAGA
Luis Angel SECO
Alfonso FERNANDEZ
Daniel CARRANZA
DE BILBAO (ESPAGNE)
flûtes à bec, cromornes, cornemuses, vielle à roue, violon, rebec, luth, flûtet, théorbe, percussions….
Le »BILBAO AINTZINAKO MUSIKA TALDEA » (groupe de musique ancienne) s’est constitué il y a 4 ans, à l’atelier de musique de l’université de Bilbao. Il s’est d’abord spécialisé dans l’étude de la sonorité et de l’interprétation de la musique ancienne. Pour ce faire, il s’est adjoint le concours de musicologues, qui participent, par exemple, à l’élaboration des programmes.
Les années et les concerts passant (le groupe est promotionné par le gouvernement basque), le répertoire s’est ouvert davantage aux musiques de la Renaissance et de la période baroque.
REPERTOIRE
Musique médiévale, surtout espagnole (Codex Calixtinus, Cantigas de Santa Maria… ) et française Estampies, Ecole de Notre-Dame… )
Musique de la Renaissance Dowland, Byrd, Le Ray, Des Prés, Morley … ) musique baroque
Ce répertoire, constitué essentiellement de formes de danses anciennes, est propre à être bien reçu par un public jeune, d’autant que le GRUPO DE MUSICA ANTIGUA a une grande expérience des Jeunesses Musicales (trois des musiciens sont animateurs aux Jeunesses Musicales de Bilbao).
Orchestre du Conservatoire de Luxembourg
Violons : Marc JACOOY, Anne GROBEN, Dominique POPPE, Maggy DUMONT, Adrien ADLAM, Martine DUMONT, Elisabeth HEIN, Marco FRISCH
Contrebasse : Philippe PETIAT
Clavecin : Carlo HOMMEL
Altos : Anne GROBEN, José CHRISTIEN
Cello : Françoise GROBEN, Marie-Paule ELTER
Fondé en 1974, l’ensemble regroupe actuellement une vingtaine d’instrumentistes (cordes, bois, orgue et clavecin), lauréats du Conservatoire de la ville de Luxembourg et de conservatoires étrangers. Il se propose de développer le goût et la pratique de la musique baroque et classique, en organisant des concerts, en prêtant son concours à des manifestations culturelles et religieuses.
D’autre part, il cherche à faire reconnaître la musique et les interprètes du Grand Duché, en exécutant des oeuvres de compositeurs luxembourgeois et en invitant des solistes luxembourgeois.
Les « JEUNES MUSICIENS » ont donné des concerts en Allemagne, en Belgique, France, Italie. Ils accompagnent régulièrement de grandes chorales, comme la Maîtrise de la Cathédrale Notre-Dame; ils se sont produits avec des artistes renommés, comme le violoniste yougoslave Igor OZLM, l’organiste français André ISOLR, le violoncelliste russe Boris PERGAMENSCHIKOV…
Lors de la messe de mariage du Grand-Duc héritier, ils font eu l’honneur d’assurer la partie orchestrale.
La plupart des membres de l’ensemble font partie de grands orchestres internationaux, tel l’Orchestre Mondial des Jeunesses Musicales, l’Orchestre des Jeunes de la Communauté européenne, l’Orchestre International Marcello Viotti, qui travaillent sous la direction de chefs illustres: Abbado, Karajan, Baudo, Kubelik …
Dans le cadre des tournées J.M., l’ensemble »LES JEUNES MUSICIENS » propose des concerts de regroupement avec un ensemble de 13 musiciens environ.
De nombreux programmes sont possibles :·Bach, Boccherini, Corelli, Haendel, Haydn, Holbome, Mozart, Pergolèse, Praetorius, Sammrtini, Stamitz, Telerrann, Vivaldi …