Cie Gokibouli – Le Rossignol

15/16 16/17 Fable musicale dans la Chine impériale pour les plus jeunes

Projet

Lampions de papier qui s’illuminent, ritournelles qui dévoilent leurs intervalles mystérieux… L’univers féérique d’une Chine révolue aux contours immuables et à la discipline sans faille se dessine.

Nous voici transportés dans le palais d’un empereur qui jamais n’en franchit les limites, ignorant qu’au-delà de ses jardins maniérés existent des forêts profondes pourtant connues de son peuple. De là lui parvient un jour le chant éblouissant d’un rossignol qu’il se met à convoiter. Il charge ses serviteurs de le lui amener. Le mélodieux volatile, symbole d’une liberté inaccessible est aussitôt adulé par le monarque et ses courtisans.

Mais un oiseau mécanique paré de pierres précieuses, fabriqué au Japon est offert à l’empereur. Séduit par l’idée de pouvoir contrôler son cadeau à sa guise, celui-ci chasse le rossignol de chair et de sang.

La machine satisfait la cour un temps mais finit inévitablement par se détériorer. Le malheur, avec le silence s’abat sur le royaume. L’empereur dépérit jusqu’à ce que le rossignol doué de vie, peu rancunier lui revienne.

Le célèbre conte d’Andersen, paru en 1843 est considéré comme l’une des pièces maîtresses de son œuvre. Nul ogre, nulle fée ou sorcière dans cette fable métaphorique. Seul un frêle oiseau célébré comme une icône rappelle qu’il n’est jamais possible, fût-ce artificiellement, de s’approprier un talent que l’on ne possède pas.

La réflexion autour du rapport Homme-machine n’est évidemment jamais loin. Il importe de continuer à s’interroger sur l’impact des avancées technologiques. Sont-elles source d’autonomisation ou d’aliénation ? A l’heure du « tout informatique », notre équilibre est-il moins fragile, notre bonheur plus évident à cultiver ?

Les compositions de Jean Jadin, chantées ou interprétées au piano portent l’émotion de l’intrigue. Tantôt intimistes, tantôt épiques, elles s’appuient essentiellement sur les ressorts du langage pentatonique directement évocateur du monde asiatique.

Primaire
Toute l’année

Artistes

Maïa Aboueleze : conte

Elvire Debliquy : chant

Jessica Icket : piano

Exploitation pédagogique

– Les grandes découvertes chinoises

– La fable et sa moralité chez différents auteurs à partir d’exemples

– Découverte des instruments traditionnels chinois (erhu, orgue à bouche, cithare, lithophone, pipa, flûte chinoise,…)

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Programmation 23·24

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